Halloween : Focus sur Gary Saint-Paul, 22 ans, directeur artistique et chef de projet du Parc de l'Étrange

Halloween : Focus sur Gary Saint-Paul, 22 ans, directeur artistique et chef de projet du Parc de l'Étrange

Halloween : Focus sur Gary Saint-Paul, 22 ans, directeur artistique et chef de projet du Parc de l'Étrange

Du jardin de ses parents au parc de Saint-Cloud, Gary Saint-Paul réalise enfin son rêve. À seulement 22 ans, il est le directeur artistique de la première édition du Parc de l'Étrange. Comment a-t-il préparé ce grand événement d’Halloween ? De quoi s’est-il inspiré ? Quels défis a-t-il dû relever ?

À seulement 22 ans, tu es directeur artistique et chef de projet du Parc de l'Étrange. Parle-nous de ton parcours.

G.S.P : J'ai fait un Bachelor Chef de projet événementiel. J'ai toujours su que je voulais être dans l'événementiel. Pendant ce cursus, j'ai fait plusieurs stages. Mon premier stage s’est déroulé au Palais des Festivals de Cannes. J’ai fait mon second stage chez Fêtes et Feux, qui est la société organisatrice du Parc de L’étrange. Depuis tout petit, je crée des décors d’Halloween dans le jardin de mes parents. Quand je suis arrivé chez Fêtes et Feux, ils m'ont proposé de travailler sur un projet d'Halloween. Je leur ai alors parlé de ma passion pour la création de décors d'Halloween, et ça les a tout de suite intéressés. Après avoir vu mes photos, ils ont été séduits et m'ont confié le projet sur lequel j’ai commencé à travailler pendant mon stage. Dès qu'ils ont constaté que c'était un projet sérieux, avec de bonnes idées, ils m'ont proposé un contrat.

Ce projet est devenu le Parc de l'Étrange. En quoi consiste-t-il ?

G.S.P : Le Parc de l'Étrange est un parcours qui fait 1,5km. On a créé 13 univers que vous pourrez parcourir. Pendant la balade, vous pourrez découvrir de magnifiques décors, des jeux de lumière, de la fumée, des effets spéciaux, de la musique, et même des comédiens. Il y a un petit bonus à la fin. Depuis tout jeune, je suis passionné par les feux d’artifice. Chaque soir à la fin du parcours, il y a un grand spectacle final à 20h, 21h et 22h, avec des feux d’artifice et des drones.

Comment les thèmes et l’ambiance de chaque zone du parc ont-ils été choisis ? De quoi t’es-tu inspiré ?

G.S.P : Pour cette première édition du Parc de l'Étrange, j'ai voulu mettre en avant les univers typiques d'Halloween. On y retrouve les thèmes classiques que tout le monde connaît : sorcières, citrouilles, enfers, vampires, et bien d'autres surprises à découvrir tout au long du parcours. Au niveau de mes inspirations, j’en ai eu plusieurs. D’abord cinématographique, avec les films de Tim Burton et en général, tous les films d’épouvante. J’ai aussi trouvé l’inspiration grâce à mes parents, qui sont fans de Mylène Farmer. J’ai pu assister à ses concerts et je trouve que l’univers que j‘ai transcrit au Parc de l'Étrange lui correspond beaucoup. J’ai aussi la chance de pouvoir beaucoup voyager, notamment aux États-Unis, pays reconnu pour leurs décorations d'Halloween. J’ai pu puiser mon inspiration là-bas directement.

Halloween est une période mais aussi et surtout un jour, le 31 octobre. Que nous réserve le Parc de l'Étrange en cette soirée ?

G.S.P : La soirée du 31 octobre sera une soirée vraiment spéciale. Pour l'occasion, nous avons ajouté un feu d'artifice supplémentaire à 23h et prolongé l'ouverture du parc pour cette nuit d'Halloween. Ce soir-là, l'ambiance sera encore plus marquante avec davantage de comédiens, des acrobates, et aussi beaucoup plus d'effets spéciaux. Nous avons tout mis en œuvre pour que cette soirée soit mémorable pour les visiteurs.

Que préfères-tu dans les organisations d'événement pour Halloween ?

G.S.P : Ce que je préfère avant tout, ce sont les décors et imaginer des scénarios. Je fais aussi attention à ne pas obliger les gens à suivre une histoire en particulier. Je veux qu’ils puissent se créer leur propre histoire sans leur imposer la mienne. J’aime aussi voir le projet prendre forme, le voir se mettre en place et réaliser qu’il devient concret.

Avec combien de personnes travailles-tu sur ce projet ambitieux ? 

G.S.P : Directement, environ 150 personnes ont travaillé sur ce projet. Mais indirectement, nous sommes beaucoup plus. Par exemple, pour les acteurs, nous avons fait appel au Cirque Nomade, qui compte déjà un certain nombre de personnes, et qui a également engagé des prestataires comme des costumiers. Au total, nous sommes très nombreux à avoir contribué à ce projet.

As-tu été confronté à des défis ou des difficultés dans l'organisation de cet événement ?

G.S.P : J’en ai rencontré quelques-uns. Forcément, le défi budgétaire avec lequel il fallait trouver des solutions pour essayer de faire une belle première édition sans être trop dangereux financièrement. Le deuxième, c’est l’administration française qui est lente et qui nous a mis plusieurs fois en retard. Et le troisième assez banal, mais elle fait souvent des dégâts : la pluie. 

Le Parc de L’étrange est ouvert à tous, des enfants aux adultes. Comment as-tu mis en place une ambiance d'horreur adaptée à tous les publics ?

G.S.P : Ça a fait partie des défis, de concevoir un spectacle qui parle à tout le monde. On a parlé aux comédiens en leur expliquant qu’il faut surprendre mais surtout de ne pas s’acharner sur les personnes. C’est comme cela qu'on a réussi à voir ce juste-milieu.

Trois mots pour nous donner envie d’aller visiter le Parc de l'Étrange ?

G.S.P : Émerveillement, cauchemar et époustouflant.

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