Karine Balland, chargée de production du festival Génération Court, nous explique son métier
Karine Balland, chargée de production du festival Génération Court, nous explique son métier
Bonjour Karine Balland, vous êtes chargée de production, en quoi consiste votre travail ?
K.B: Le projet dont j’ai la charge a plusieurs aspects. Il y a tout d’abord la sélection des jeunes qui vont pouvoir profiter du cadre de « Génération Court » afin de réaliser un court-métrage dans des conditions quasi-professionnelles. Il s’agit ensuite de les accompagner tout au long du processus de réalisation : organiser les rendez-vous avec les scénaristes, les stages qu’ils vont suivre avec des professionnels du cinéma (réalisateurs, chef opérateur, directeur d’acteurs, etc). Aider les jeunes dans la préparation de leur tournage, les sensibiliser aux différents aspects à prendre en compte (contrainte de planning, de budget,etc.), les accompagner jusqu’à la fin de la post-production en parvenant à réaliser un film de qualité !
Lorsque les films sont terminés, il y a la période de préparation du festival durant laquelle je visionne de nombreux courts-métrages. Il y a aussi l’aspect plus événementiel : la recherche de salles, la location de matériel, l’organisation du déroulement de la soirée, la recherche de personnalités pour constituer le jury, etc.
Comment devient-on chargé de production ?
K.B: Pour ma part, après des études universitaires en économie, j’ai découvert le monde de l’audiovisuel lors d’une mission d’intérim. Après 2 mois de remplacement au standard d’une société de production, on m’a proposé un poste d’assistante de production sur une émission. Ma bonne humeur et ma réactivité avaient attiré l’attention et une jeune fille a parlé de moi dans les étages ! Ce fut le début d’une carrière que je poursuis encore aujourd’hui, 20 ans après.
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?
K.B: Etre en charge d’un projet du début à la fin et pouvoir en suivre chaque étape.
Une fois que vous avez établi le budget et le calendrier prévisionnels, c’est vous qui suivez tout le travail jusqu’à la livraison du produit fini dans les temps et avec la meilleure qualité possible.
De plus, mettre mon énergie et mon savoir-faire au service d’un projet tel que « Génération Court » est très gratifiant. Encadrer des jeunes comme on le fait dans une véritable production est une des richesses de ce programme : grâce à cette expérience, les jeunes participants seront mieux préparés au travail avec un producteur car ils auront assimilé les différentes étapes et les contraintes de la réalisation d’un court-métrage.
Pouvez-vous nous raconter une journée type d’un chargé de production.
K.B: Il n’y a pas de journée type, chaque journée est différente et c’est cela que j’apprécie le plus.
Le projet s’organise par étapes de la sélection des candidats à la projection des films réalisés : en premier lieu je m’occupe du suivi des séances d’écriture afin de faire émerger le film que le jeune souhaite réaliser ; ensuite l’aider dans la phase complexe de la préparation de tournage (recherche des comédiens et organisation du casting, recherche des lieux et demande d’autorisation, constitution de l’équipe technique et choix du matériel de tournage). Je discute régulièrement avec eux afin de savoir quels sont leurs besoins et leurs problèmes. Il y a ensuite une période de trois mois où se succèdent les tournages et où je suis avec eux sur le terrain.
Quelles sont les qualités principales d’un chargé de production ?
K.B: Tout d’abord, un sens aigu de l’organisation et des priorités. Ensuite, une bonne capacité à l’anticipation, savoir réagir rapidement à une situation qui vient de changer. J’essaie toujours de préparer au mieux mais il y a souvent un évènement de dernière minute qui va venir tout remettre en question. Il faut savoir garder son calme et ne pas oublier l’objectif qui est de réussir à aller au bout du projet et que chaque personne qui y participe soit heureuse du résultat et de l’aventure. Pour moi l’aspect humain est aussi important que le résultat concret. On ne parvient pas à un résultat de qualité dans la souffrance ou le conflit.
Avez-vous une anecdote à nous raconter ?Avez-vous déjà passé des castings ? Si oui racontez-nous.
K.B: Oh non ! Je déteste être devant l’objectif ! J’admire les comédiens car c’est un métier extrêmement difficile qui demande une passion et une persévérance à toute épreuve. Chapeau les artistes !
Auriez-vous des conseils à donner aux artistes de casting.fr qui souhaitent percer dans le monde artistique ?
K.B: Etre soi-même. Ne pas chercher à ressembler à quelqu’un. Croire en soi. Et participer à un maximum de courts-métrages !
Même si ce n’est pas souvent rémunéré, ce sont d’extraordinaires occasions de montrer votre talent. Dans les courts-métrages de « Génération Court » nous voyons passer des comédiens formidables. D’ailleurs, certains de ceux qui ont participé il y a quelques années à nos films ont aujourd’hui réussi, on peut les voir sur grand écran ou comme personnage récurrent dans des séries françaises.
C’est cela le but du projet « Génération Court » : donner à la jeunesse de la visibilité pour qu’elle puisse intégrer le milieu encore si fermé du cinéma.
Merci à Karine Balland, nous savons exactement en quoi consiste ce métier vraiment très intéressant.
K.B: Le projet dont j’ai la charge a plusieurs aspects. Il y a tout d’abord la sélection des jeunes qui vont pouvoir profiter du cadre de « Génération Court » afin de réaliser un court-métrage dans des conditions quasi-professionnelles. Il s’agit ensuite de les accompagner tout au long du processus de réalisation : organiser les rendez-vous avec les scénaristes, les stages qu’ils vont suivre avec des professionnels du cinéma (réalisateurs, chef opérateur, directeur d’acteurs, etc). Aider les jeunes dans la préparation de leur tournage, les sensibiliser aux différents aspects à prendre en compte (contrainte de planning, de budget,etc.), les accompagner jusqu’à la fin de la post-production en parvenant à réaliser un film de qualité !
Lorsque les films sont terminés, il y a la période de préparation du festival durant laquelle je visionne de nombreux courts-métrages. Il y a aussi l’aspect plus événementiel : la recherche de salles, la location de matériel, l’organisation du déroulement de la soirée, la recherche de personnalités pour constituer le jury, etc.
Comment devient-on chargé de production ?
K.B: Pour ma part, après des études universitaires en économie, j’ai découvert le monde de l’audiovisuel lors d’une mission d’intérim. Après 2 mois de remplacement au standard d’une société de production, on m’a proposé un poste d’assistante de production sur une émission. Ma bonne humeur et ma réactivité avaient attiré l’attention et une jeune fille a parlé de moi dans les étages ! Ce fut le début d’une carrière que je poursuis encore aujourd’hui, 20 ans après.
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?
K.B: Etre en charge d’un projet du début à la fin et pouvoir en suivre chaque étape.
Une fois que vous avez établi le budget et le calendrier prévisionnels, c’est vous qui suivez tout le travail jusqu’à la livraison du produit fini dans les temps et avec la meilleure qualité possible.
De plus, mettre mon énergie et mon savoir-faire au service d’un projet tel que « Génération Court » est très gratifiant. Encadrer des jeunes comme on le fait dans une véritable production est une des richesses de ce programme : grâce à cette expérience, les jeunes participants seront mieux préparés au travail avec un producteur car ils auront assimilé les différentes étapes et les contraintes de la réalisation d’un court-métrage.
Pouvez-vous nous raconter une journée type d’un chargé de production.
K.B: Il n’y a pas de journée type, chaque journée est différente et c’est cela que j’apprécie le plus.
Le projet s’organise par étapes de la sélection des candidats à la projection des films réalisés : en premier lieu je m’occupe du suivi des séances d’écriture afin de faire émerger le film que le jeune souhaite réaliser ; ensuite l’aider dans la phase complexe de la préparation de tournage (recherche des comédiens et organisation du casting, recherche des lieux et demande d’autorisation, constitution de l’équipe technique et choix du matériel de tournage). Je discute régulièrement avec eux afin de savoir quels sont leurs besoins et leurs problèmes. Il y a ensuite une période de trois mois où se succèdent les tournages et où je suis avec eux sur le terrain.
Quelles sont les qualités principales d’un chargé de production ?
K.B: Tout d’abord, un sens aigu de l’organisation et des priorités. Ensuite, une bonne capacité à l’anticipation, savoir réagir rapidement à une situation qui vient de changer. J’essaie toujours de préparer au mieux mais il y a souvent un évènement de dernière minute qui va venir tout remettre en question. Il faut savoir garder son calme et ne pas oublier l’objectif qui est de réussir à aller au bout du projet et que chaque personne qui y participe soit heureuse du résultat et de l’aventure. Pour moi l’aspect humain est aussi important que le résultat concret. On ne parvient pas à un résultat de qualité dans la souffrance ou le conflit.
Avez-vous une anecdote à nous raconter ?Avez-vous déjà passé des castings ? Si oui racontez-nous.
K.B: Oh non ! Je déteste être devant l’objectif ! J’admire les comédiens car c’est un métier extrêmement difficile qui demande une passion et une persévérance à toute épreuve. Chapeau les artistes !
Auriez-vous des conseils à donner aux artistes de casting.fr qui souhaitent percer dans le monde artistique ?
K.B: Etre soi-même. Ne pas chercher à ressembler à quelqu’un. Croire en soi. Et participer à un maximum de courts-métrages !
Même si ce n’est pas souvent rémunéré, ce sont d’extraordinaires occasions de montrer votre talent. Dans les courts-métrages de « Génération Court » nous voyons passer des comédiens formidables. D’ailleurs, certains de ceux qui ont participé il y a quelques années à nos films ont aujourd’hui réussi, on peut les voir sur grand écran ou comme personnage récurrent dans des séries françaises.
C’est cela le but du projet « Génération Court » : donner à la jeunesse de la visibilité pour qu’elle puisse intégrer le milieu encore si fermé du cinéma.
Merci à Karine Balland, nous savons exactement en quoi consiste ce métier vraiment très intéressant.