" Je n’ai jamais rêvé d’être astronaute ou pompier. Lorsque j’avais trois ans, j’ai dit à ma mère que je voulais faire des « FILMS »" Nous confie Mikael Buch
" Je n’ai jamais rêvé d’être astronaute ou pompier. Lorsque j’avais trois ans, j’ai dit à ma mère que je voulais faire des « FILMS »" Nous confie Mikael Buch
Il y a 5ans, âgé seulement de 28ans vous sortiez votre premier long métrage « Let my people go ! ». Vous êtes aujourd’hui en préparation de votre second film. Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’idée de commencer le tournage ?
M.B : Je ne suis jamais aussi heureux qu’en préparant et en réalisant un film. L’écriture et le montage sont des périodes de travail plus solitaires, plus introspectives. Au contraire, la préparation et le tournage d’un film sont des moments de partage extrêmement joyeux. Et j’ai en plus la chance de compter avec une équipe aussi talentueuse que motivée ce qui ne gâche rien au plaisir !
Comment se passe cette préparation ? Expliquez à nos membres une semaine type quand on a la casquette de réalisateur à ce stade de la préparation.
M.B : Oh la la… Il se passe tellement de choses en une semaine de préparation qu’il me faudrait trois heures pour tout vous raconter ! Mon travail à ce stade de la préparation tourne notamment autour du casting et de la recherche des décors. Chaque rôle, aussi secondaire soit-il, doit être interprété par un excellent comédien qui amène une vérité à la scène. Je consacre donc une grande partie de mon temps au casting. Comme nous tournons la plupart du film à Orléans et dans ses alentours, je cherche notamment des acteurs dans cette région.
Issu de la prestigieuse « Femis », vous avez d’abord commencé par des courts-métrages.
M.B : Oui, j’ai eu la chance de passer par la Fémis, école qui m’a permis de tourner une dizaine de court-métrages et de faire de très belles rencontres.
Avez-vous senti une différence importante en passant aux longs-métrages ?
M.B : Pas vraiment. Dans le concret du travail de mise en scène, je ne dirais pas forcément qu’il y a une immense différence entre le tournage d’un court ou d’un long-métrage.
Réalisateur était-ce votre choix de carrière de départ ?
M.B : Je n’ai jamais rêvé d’être astronaute ou pompier. Lorsque j’avais trois ans, j’ai dit à ma mère que je voulais faire des « FLIMS » et je n’ai jamais changé d’avis.
Sortir d’une grande école comme la « Femis » vous a-t-il aidé une fois dans la vie active ?
M.B : La Fémis permet surtout d’apprendre en tournant. Je ne crois pas qu’on puisse apprendre à faire des films ailleurs que sur un plateau de tournage. Au bout de quatre ans de Fémis, on se retrouve avec une dizaine de court-métrages qui peuvent éventuellement susciter un intérêt. C’est après avoir vu mes court-métrages de la Fémis que Géraldine Michelot, ma productrice, a eu envie de me rencontrer.
Peut-on espérer réussir dans ce milieu sans pour autant avoir suivi un parcours scolaire typique ?
M.B : Absolument ! Il n’y a pas de chemin tracé pour faire des films. Je connais des réalisateurs qui ont fait toutes sortes de parcours. Certains ont fait de longues études, d’autres n’ont même pas leur bac !
Toujours derrière la caméra, le devant de la scène ne vous intéresse-t-il pas ?
M.B : Si j’ai voulu faire des films, c’est avant tout par amour pour les acteurs. Travailler avec eux, les aider à trouver une vérité dans leur jeu, est de loin ce que je préfère dans mon métier. Je suis donc pleinement heureux de mon côté de la caméra !
Cinq années se sont écoulées entre vos deux longs métrages, quelle en est la raison ? Le besoin de peaufiner un scénario, de récolter des fonds, de prendre du temps pour soi ?
M.B : Un peu tout ça en même temps. Je crois qu’il faut prendre le temps de vivre pour avoir des choses à raconter dans les films. Puis l’écriture de « Simon et Théodore », en collaboration avec Maud Ameline, a été une aventure passionnante qui aura duré plus de deux ans.
Le métier de réalisateur fait rêver beaucoup de monde. Est-ce que sa réalité correspond à l’image strass et paillette que l’on s’imagine tous ?
M.B : Non, pas vraiment. Mais c’est une vie très contrastée. On passe des mois à écrire tout seul dans son bureau puis tout d’un coup le tournage arrive et l’on retrouve très entouré. C’est un métier dans lequel il faut savoir prendre son parti de tout.
Si vous aviez un conseil à donner à nos jeunes artistes, lequel serait-ce ?
M.B : Ne laissez personne vous décourager. Si vous avez le besoin de raconter des histoires, d’exprimer des sentiments, n’attendez la permission de personne. Faites de films avec votre téléphone portable s’il le faut !
M.B : Je ne suis jamais aussi heureux qu’en préparant et en réalisant un film. L’écriture et le montage sont des périodes de travail plus solitaires, plus introspectives. Au contraire, la préparation et le tournage d’un film sont des moments de partage extrêmement joyeux. Et j’ai en plus la chance de compter avec une équipe aussi talentueuse que motivée ce qui ne gâche rien au plaisir !
Comment se passe cette préparation ? Expliquez à nos membres une semaine type quand on a la casquette de réalisateur à ce stade de la préparation.
M.B : Oh la la… Il se passe tellement de choses en une semaine de préparation qu’il me faudrait trois heures pour tout vous raconter ! Mon travail à ce stade de la préparation tourne notamment autour du casting et de la recherche des décors. Chaque rôle, aussi secondaire soit-il, doit être interprété par un excellent comédien qui amène une vérité à la scène. Je consacre donc une grande partie de mon temps au casting. Comme nous tournons la plupart du film à Orléans et dans ses alentours, je cherche notamment des acteurs dans cette région.
Issu de la prestigieuse « Femis », vous avez d’abord commencé par des courts-métrages.
M.B : Oui, j’ai eu la chance de passer par la Fémis, école qui m’a permis de tourner une dizaine de court-métrages et de faire de très belles rencontres.
Avez-vous senti une différence importante en passant aux longs-métrages ?
M.B : Pas vraiment. Dans le concret du travail de mise en scène, je ne dirais pas forcément qu’il y a une immense différence entre le tournage d’un court ou d’un long-métrage.
Réalisateur était-ce votre choix de carrière de départ ?
M.B : Je n’ai jamais rêvé d’être astronaute ou pompier. Lorsque j’avais trois ans, j’ai dit à ma mère que je voulais faire des « FLIMS » et je n’ai jamais changé d’avis.
Sortir d’une grande école comme la « Femis » vous a-t-il aidé une fois dans la vie active ?
M.B : La Fémis permet surtout d’apprendre en tournant. Je ne crois pas qu’on puisse apprendre à faire des films ailleurs que sur un plateau de tournage. Au bout de quatre ans de Fémis, on se retrouve avec une dizaine de court-métrages qui peuvent éventuellement susciter un intérêt. C’est après avoir vu mes court-métrages de la Fémis que Géraldine Michelot, ma productrice, a eu envie de me rencontrer.
Peut-on espérer réussir dans ce milieu sans pour autant avoir suivi un parcours scolaire typique ?
M.B : Absolument ! Il n’y a pas de chemin tracé pour faire des films. Je connais des réalisateurs qui ont fait toutes sortes de parcours. Certains ont fait de longues études, d’autres n’ont même pas leur bac !
Toujours derrière la caméra, le devant de la scène ne vous intéresse-t-il pas ?
M.B : Si j’ai voulu faire des films, c’est avant tout par amour pour les acteurs. Travailler avec eux, les aider à trouver une vérité dans leur jeu, est de loin ce que je préfère dans mon métier. Je suis donc pleinement heureux de mon côté de la caméra !
Cinq années se sont écoulées entre vos deux longs métrages, quelle en est la raison ? Le besoin de peaufiner un scénario, de récolter des fonds, de prendre du temps pour soi ?
M.B : Un peu tout ça en même temps. Je crois qu’il faut prendre le temps de vivre pour avoir des choses à raconter dans les films. Puis l’écriture de « Simon et Théodore », en collaboration avec Maud Ameline, a été une aventure passionnante qui aura duré plus de deux ans.
Le métier de réalisateur fait rêver beaucoup de monde. Est-ce que sa réalité correspond à l’image strass et paillette que l’on s’imagine tous ?
M.B : Non, pas vraiment. Mais c’est une vie très contrastée. On passe des mois à écrire tout seul dans son bureau puis tout d’un coup le tournage arrive et l’on retrouve très entouré. C’est un métier dans lequel il faut savoir prendre son parti de tout.
Si vous aviez un conseil à donner à nos jeunes artistes, lequel serait-ce ?
M.B : Ne laissez personne vous décourager. Si vous avez le besoin de raconter des histoires, d’exprimer des sentiments, n’attendez la permission de personne. Faites de films avec votre téléphone portable s’il le faut !