" Super Showman s’est imposé à moi au bout d’années de travail en rue " , découvrez l'interview de Milan Emmanuel, l'artiste au grand coeur venu d'ailleurs !
" Super Showman s’est imposé à moi au bout d’années de travail en rue " , découvrez l'interview de Milan Emmanuel, l'artiste au grand coeur venu d'ailleurs !
Vous vous êtes fait connaître pour vos performances de danseur notamment de Breakdance, quand vous est venu un tel attrait pour cet art ?
M.E : Alors que j’étais un peu déprimé et déscolarisé, comme pas mal d’adolescent, je suis tombé sur le breakdance. Cela m’a apporté beaucoup de motivation et d’énergie de vie. En 2 mois je me suis transformé physiquement et mentalement. C’était un peu comme mon passage à l’âge adulte. Ce qui m’a plu c’est le côté ouvert à tous et accessible, le fait qu’on y est reconnu que par ses capacités propres, quel que soit son appartenance ou ses origines sociales.
En 2004 vous êtes nommé vice-champion de Breakdance du Benelux, cela doit demander énormément de travail et une discipline de fer. Comment faites-vous pour rester en forme ? Quels genres d’entrainements suiviez-vous ?
M.E : A l’époque je m’entrainais tous les jours de la semaine. J’ai aussi suivi des cours d’acrobatie et de préparation physique avec des coachs renommés en gymnastique et cirque. Maintenant je m’entraine moins, je fais toujours de la préparation physique. Je pense que j’améliore ma présence physique et que je gagne en maturité.
On peut lire partout que vous préférez la culture de la rue, pourquoi ?
M.E : J’ai toujours aimé les spectacles de rue parce qu’on y touche réellement le « tout public », puisque la majorité des gens ne vont plus au Théâtre, il faut donc venir à eux. J’aime dire que j’apporte le théâtre à la rue et la rue au Théâtre. Dans la rue le public n’est pas tenu de rester et il donne ce qu’il pense que le show mérite, à ce niveau là c’est assez sincère.
Expliquez-nous en quoi consiste votre compagnie « No Way Back » dont vous êtes le fondateur.
La compagnie No Way Back est une compagnie hybride/urbaine :
On a monté le spectacle « No Way Back » en 2009 avec lequel on a joué plus d’une centaine de représentations principalement pour le public « scolaire ». Ensuite on a créé un spectacle pour les festivals de rue « Les Polissons » et maintenant Super Showman. La plupart des membres de la cie No Way Back créent désormais leurs propres créations avec leur univers et c’est aussi une fierté pour moi.
Danseur, comédien, metteur en scène, acrobate…vous multiplier les casquettes et vous ne vous arrêtez pas ! On peut également parler de vous en termes de mentor. Comment se passe les séances de « Hip Hop mentoring » que vous encadrez ?
M.E : J’accompagne le processus créatif de jeunes chorégraphes hip-hop en les éclairant de mon expérience tant au niveau de la « Production » » que des choix « artistique ». Concrètement, il s’agit premièrement de RDV informels pour fixer le cadre de cet accompagnement. Ensuite en fonction de ce qui a été décidé, on se donne des RDV ponctuels, j’assiste aux répétitions et/ou étapes de travails. Les « mentorés » restent totalement maîtres de leurs créations.
Vous êtes en ce moment à l’affiche de votre spectacle « Supershowman », parlez-nous de ce personnage venu tout droit de votre imagination.
Super Showman s’est imposé à moi au bout d’années de travail en rue. Il aime transformer les humains en leur propre Super héros. Il aime être le centre de l’attention, il a des défauts mais un grand cœur ce qui lui octroie beaucoup de liberté, avec la bienveillance on peut tout se permettre. Ce qui est amusant c’est de voir à quel point les gens aiment les supers héros, toutes les portes nous sont ouvertes. Bien sur Super Showman se doit de rester toujours positif et d’avoir les intentions les plus pures.
Vous vous produisez en Belgique mais aussi à l’étranger. Espériez-vous un tel succès ? Quels sont vos futurs projets ?
Forcement j’espérais le succès (sinon qui le ferait pour moi ?). Quand j’ai commencé la danse je n’espérais pas spécialement en faire une profession. Les choses sont arrivées petit à petit et ce qui m’intéresse plus que le succès c’est de pouvoir monter mes projets et d’en voir l’impact positif sur le public. Cela fait un petit temps que je sais que Super Showman plait au tout public dans la rue au travers le monde. Le spectacle salle étant une forme hybride d’un genre nouveau, je pense que cela met forcément un petit temps avant qu’il ne trouve réellement son public cible. Mon futur projet est « FrontX » une création rassemblant du chant lyrique, du beat box et des danseurs d’exception. La narration retracera le parcours de vie d’individus atypiques venu d’ailleurs mais composant notre société.
En tant qu’artiste complet, avez-vous un domaine de prédilection ?
M.E : La joie et la bonne humeur !
Que diriez-vous à nos artistes souhaitant entrer dans le monde professionnel ?
M.E : Bon courage et que pour être irremplaçable, il faut être différent.
En savoir plus sur Supershowman , c'est par ici => http://bit.ly/2h04SCL
M.E : Alors que j’étais un peu déprimé et déscolarisé, comme pas mal d’adolescent, je suis tombé sur le breakdance. Cela m’a apporté beaucoup de motivation et d’énergie de vie. En 2 mois je me suis transformé physiquement et mentalement. C’était un peu comme mon passage à l’âge adulte. Ce qui m’a plu c’est le côté ouvert à tous et accessible, le fait qu’on y est reconnu que par ses capacités propres, quel que soit son appartenance ou ses origines sociales.
En 2004 vous êtes nommé vice-champion de Breakdance du Benelux, cela doit demander énormément de travail et une discipline de fer. Comment faites-vous pour rester en forme ? Quels genres d’entrainements suiviez-vous ?
M.E : A l’époque je m’entrainais tous les jours de la semaine. J’ai aussi suivi des cours d’acrobatie et de préparation physique avec des coachs renommés en gymnastique et cirque. Maintenant je m’entraine moins, je fais toujours de la préparation physique. Je pense que j’améliore ma présence physique et que je gagne en maturité.
On peut lire partout que vous préférez la culture de la rue, pourquoi ?
M.E : J’ai toujours aimé les spectacles de rue parce qu’on y touche réellement le « tout public », puisque la majorité des gens ne vont plus au Théâtre, il faut donc venir à eux. J’aime dire que j’apporte le théâtre à la rue et la rue au Théâtre. Dans la rue le public n’est pas tenu de rester et il donne ce qu’il pense que le show mérite, à ce niveau là c’est assez sincère.
Expliquez-nous en quoi consiste votre compagnie « No Way Back » dont vous êtes le fondateur.
La compagnie No Way Back est une compagnie hybride/urbaine :
On a monté le spectacle « No Way Back » en 2009 avec lequel on a joué plus d’une centaine de représentations principalement pour le public « scolaire ». Ensuite on a créé un spectacle pour les festivals de rue « Les Polissons » et maintenant Super Showman. La plupart des membres de la cie No Way Back créent désormais leurs propres créations avec leur univers et c’est aussi une fierté pour moi.
Danseur, comédien, metteur en scène, acrobate…vous multiplier les casquettes et vous ne vous arrêtez pas ! On peut également parler de vous en termes de mentor. Comment se passe les séances de « Hip Hop mentoring » que vous encadrez ?
M.E : J’accompagne le processus créatif de jeunes chorégraphes hip-hop en les éclairant de mon expérience tant au niveau de la « Production » » que des choix « artistique ». Concrètement, il s’agit premièrement de RDV informels pour fixer le cadre de cet accompagnement. Ensuite en fonction de ce qui a été décidé, on se donne des RDV ponctuels, j’assiste aux répétitions et/ou étapes de travails. Les « mentorés » restent totalement maîtres de leurs créations.
Vous êtes en ce moment à l’affiche de votre spectacle « Supershowman », parlez-nous de ce personnage venu tout droit de votre imagination.
Super Showman s’est imposé à moi au bout d’années de travail en rue. Il aime transformer les humains en leur propre Super héros. Il aime être le centre de l’attention, il a des défauts mais un grand cœur ce qui lui octroie beaucoup de liberté, avec la bienveillance on peut tout se permettre. Ce qui est amusant c’est de voir à quel point les gens aiment les supers héros, toutes les portes nous sont ouvertes. Bien sur Super Showman se doit de rester toujours positif et d’avoir les intentions les plus pures.
Vous vous produisez en Belgique mais aussi à l’étranger. Espériez-vous un tel succès ? Quels sont vos futurs projets ?
Forcement j’espérais le succès (sinon qui le ferait pour moi ?). Quand j’ai commencé la danse je n’espérais pas spécialement en faire une profession. Les choses sont arrivées petit à petit et ce qui m’intéresse plus que le succès c’est de pouvoir monter mes projets et d’en voir l’impact positif sur le public. Cela fait un petit temps que je sais que Super Showman plait au tout public dans la rue au travers le monde. Le spectacle salle étant une forme hybride d’un genre nouveau, je pense que cela met forcément un petit temps avant qu’il ne trouve réellement son public cible. Mon futur projet est « FrontX » une création rassemblant du chant lyrique, du beat box et des danseurs d’exception. La narration retracera le parcours de vie d’individus atypiques venu d’ailleurs mais composant notre société.
En tant qu’artiste complet, avez-vous un domaine de prédilection ?
M.E : La joie et la bonne humeur !
Que diriez-vous à nos artistes souhaitant entrer dans le monde professionnel ?
M.E : Bon courage et que pour être irremplaçable, il faut être différent.
En savoir plus sur Supershowman , c'est par ici => http://bit.ly/2h04SCL