Richard Joffo, incontournable du monde des médias, nous confie son histoire, son expérience et expertise !
Richard Joffo, incontournable du monde des médias, nous confie son histoire, son expérience et expertise !
Votre parcours est remarquable : une carrière consacrée aux médias, à l’écriture, à la communication mais aussi à la production télévisuelle, en passant par la présentation d’émissions, comment avez-vous acquis cette polyvalence ?
Je me définis comme un homme qui marche en regardant le paysage. Je suis curieux de tout. J’aime apprendre. Je n’ai jamais fait de plan de carrière, chaque activité me repose de l’autre. J’ai ainsi l’impression d’être libre, même si je sais bien que la liberté est une notion illusoire. Quand j’avais dix ans, mon père qui était coiffeur m’avait dit : si tu veux apprendre à couper les cheveux, regarde et apprends. Le savoir est partout, il suffit de le prendre.
Cette phrase m’a marqué et je l’ai appliquée pendant toute ma vie. L’observation est l’un des fondamentaux de tout apprentissage.
Vous avez produit de nombreuses émissions de télévision, organisé un certain nombre d’événements et festivals (festival de la chanson pour enfants, festival du clip vidéo avec France 2, …) mais aussi écrit des paroles de chansons pour Carlos ou encore Line Renaud. Vos anecdotes doivent être nombreuses, vous nous en racontez une ou deux ?
Ha ha ! Des anecdotes ? Je pourrais remplir un livre !
Mais pour ne parler que de télévision, savez-vous que j’ai réussi à convaincre Yannick Noah à animer une de mes émissions TV ?
C’était dans les années 90, je produisais une émission pour France 3 consacrée aux jeux vidéo, MICRO KID’S. J’avais conçu un programme d’été, assez court avec comme sponsor le jeu TéléTennis (jeu vidéo) édité par Philips pour sa console CDI de l’époque.
Mais il fallait produire et diffuser une courte séquence de compétition de tennis sur ce jeu. La direction de France3 se faisait tirer l’oreille et j’avais lancé comme ça, pour convaincre, : « Et si j’arrive à avoir Yannick Noah pour animer la séquence, comme un arbitre, vous acceptez ? ».
Le directeur des programmes de l’époque a éclaté de rire et m’a répondu : « Amenez moi Yannick Noah et je diffuse ! ». Comme un défi, car ils avaient déjà sollicité Yannick qui avait toujours refusé d’animer une émission TV ou de faire des chroniques. (Sa carrière de chanteur était en pleine explosion !). J’ai pu joindre l’agent de Yannick à qui j’ai dit : « Dites à Yannick qu’il pourra, e jouant l’arbitre, régler ses comptes avec tous les arbitres qui l’ont emmerdé pendant sa carrière ! ». 5 jours plus tard j’avais l’accord de Yannick Noah, et France 3 a été obligé de respecter le deal !
Fort de vos nombreuses expériences et de votre expertise multidimensionnelle, vous avez fondé l’Académie Audiovisuelle, que vous présidez actuellement. Pouvez-vous nous parler de cet organisme et de son but ?
C’est justement à cause de l’émission MICRO KID’S que j’ai eu l’idée de créer cette école. Le présentateur que j’avais engagé venait de la presse écrite et ne savait pas se débrouiller devant une caméra. J’avais cherché une école et je n’en avais pas trouvé, ce qui fait que c’est moi qui l’avait formé pendant l’été qui avait précédé le démarrage de l’émission.
Je m’étais dit, à l’époque, que je m’amuserais bien à créer une école lorsque que j’aurais le temps.
Dix ans plus tard, j’ai eu le temps et j’ai créé l’ACADÉMIE AUDIOVISUELLE, un bien grand mot pour une bien petite chose : comme une petite école de théâtre de quartier…
Je ne voulais pas faire les choses en grand (je ne l’ai jamais voulu malgré beaucoup de propositions flatteuses et alléchantes !).
Et puis cela s’est installé progressivement, tout en gardant une forme associative pour permettre l’accès à ceux qui ne sont pas des « fils de… ».
Ensuite nous avons été conventionné par l’AFDAS qui finance les formations des intermittents du spectacle, etc, etc.
Aujourd’hui nous formons les journalistes audiovisuels, chroniqueurs, présentateurs, animateurs, concepteurs de programmes de flux.
Et en parallèle, tout en continuant cette formule, nous créons, avec le Studio École de France (qui est une école de radio au départ, de grande renommée) une 3ème année sanctionnée par un diplôme certifié.
L’Académie Audiovisuelle peut d’ailleurs compter sur ses success stories pour prouver la qualité de sa formation. Charlotte Namura (5 à 7 avec Arthur), Fiona Deshayes (MadMag), Monia Kashmire (Salut les terriens) ou encore Solène Chavanne (LCI), les talents sont nombreux. Est-ce aussi votre volonté de découvrir des talents ?
Oui aujourd’hui, nous avons dans anciens de l’école dans toutes les chaines. TF1 bien-sûr avec Charlotte Namura sur Téléfoot surtout et parfois dans Vendredi tout est permis, et bien d’autres, il y a des petites chaînes comme Non Stop People ou Star 24 ou ils sont presque une dizaine d’anciens étudiants de l’Académie Audiovisuelle à apparaître à l’écran.
Mais aussi France 2, France 3, France 4, Canal, NRJ12, LCI, etc, etc.
Tous ces jeunes n’attendent pas après moi pour avoir du talent, le talent ou le charisme, cela ne s’apprend pas ! Moi je leur apporte les techniques, les méthodes, les savoir-faire, les savoir-être… car le comportement compte aussi énormément (j’en ai une qui a attrapé la grosse tête récemment et, malheureusement, c’est la machine à perdre ).
S’ils possèdent déjà ce qui ne s’apprend pas, je regarde si je suis capable de leur apporter le reste !
Des talents nous en avons beaucoup sur casting.fr ! Avez-vous des conseils à donner à nos membres qui souhaiteraient se lancer à la télévision ?
Travailler, travailler, et aussi travailler ! Tout en restant soi-même, sans « jouer à l’animateur » !
Mes statistiques sont formelles : la plupart de ceux qui sont assidus, réguliers, travailleurs, arrivent à passer entre les mailles du filet. Il ne suffit pas d’être mignon ou d’avoir la tchatche pour faire de la télévision. Il faut maîtriser de nombreuses techniques. Aujourd’hui les castings sont précis et exigeants. Les productions ou les chaînes n’ont pas de temps à perdre. Il faut être rapidement opérationnel et apporter sa patte personnelle. On veut des personnalités, des gens étonnant, détonnants, pointus, experts en quelque-chose et dôles !
Il y a parfois un poste pour des centaines de candidats. Si mes étudiants gagnent les castings c’est parce qu’ils sont au point, parce qu’ils ont un truc qui les distingue de la masse, parce qu’ils savent se vendre, être présents sur les réseaux sociaux, mais pas n’importe comment. C’est pour cela que je leur apprends aussi le « Personal Branding ».
Pour faire de la TV il faut en rêver mais cela ne suffit pas. Celui qui réussit, c’est celui qui travaille.
Prenez un rêve et appliquez lui une méthode, vous en ferez un projet !
Et si vous souhaitez encore plus de partage d'expérience avec Richard Joffo, n'hésitez pas à participer gratuitement à la Master Class spéciale casting.fr à retrouver sur ce lien : http://bit.ly/2zN81D4
Je me définis comme un homme qui marche en regardant le paysage. Je suis curieux de tout. J’aime apprendre. Je n’ai jamais fait de plan de carrière, chaque activité me repose de l’autre. J’ai ainsi l’impression d’être libre, même si je sais bien que la liberté est une notion illusoire. Quand j’avais dix ans, mon père qui était coiffeur m’avait dit : si tu veux apprendre à couper les cheveux, regarde et apprends. Le savoir est partout, il suffit de le prendre.
Cette phrase m’a marqué et je l’ai appliquée pendant toute ma vie. L’observation est l’un des fondamentaux de tout apprentissage.
Vous avez produit de nombreuses émissions de télévision, organisé un certain nombre d’événements et festivals (festival de la chanson pour enfants, festival du clip vidéo avec France 2, …) mais aussi écrit des paroles de chansons pour Carlos ou encore Line Renaud. Vos anecdotes doivent être nombreuses, vous nous en racontez une ou deux ?
Ha ha ! Des anecdotes ? Je pourrais remplir un livre !
Mais pour ne parler que de télévision, savez-vous que j’ai réussi à convaincre Yannick Noah à animer une de mes émissions TV ?
C’était dans les années 90, je produisais une émission pour France 3 consacrée aux jeux vidéo, MICRO KID’S. J’avais conçu un programme d’été, assez court avec comme sponsor le jeu TéléTennis (jeu vidéo) édité par Philips pour sa console CDI de l’époque.
Mais il fallait produire et diffuser une courte séquence de compétition de tennis sur ce jeu. La direction de France3 se faisait tirer l’oreille et j’avais lancé comme ça, pour convaincre, : « Et si j’arrive à avoir Yannick Noah pour animer la séquence, comme un arbitre, vous acceptez ? ».
Le directeur des programmes de l’époque a éclaté de rire et m’a répondu : « Amenez moi Yannick Noah et je diffuse ! ». Comme un défi, car ils avaient déjà sollicité Yannick qui avait toujours refusé d’animer une émission TV ou de faire des chroniques. (Sa carrière de chanteur était en pleine explosion !). J’ai pu joindre l’agent de Yannick à qui j’ai dit : « Dites à Yannick qu’il pourra, e jouant l’arbitre, régler ses comptes avec tous les arbitres qui l’ont emmerdé pendant sa carrière ! ». 5 jours plus tard j’avais l’accord de Yannick Noah, et France 3 a été obligé de respecter le deal !
Fort de vos nombreuses expériences et de votre expertise multidimensionnelle, vous avez fondé l’Académie Audiovisuelle, que vous présidez actuellement. Pouvez-vous nous parler de cet organisme et de son but ?
C’est justement à cause de l’émission MICRO KID’S que j’ai eu l’idée de créer cette école. Le présentateur que j’avais engagé venait de la presse écrite et ne savait pas se débrouiller devant une caméra. J’avais cherché une école et je n’en avais pas trouvé, ce qui fait que c’est moi qui l’avait formé pendant l’été qui avait précédé le démarrage de l’émission.
Je m’étais dit, à l’époque, que je m’amuserais bien à créer une école lorsque que j’aurais le temps.
Dix ans plus tard, j’ai eu le temps et j’ai créé l’ACADÉMIE AUDIOVISUELLE, un bien grand mot pour une bien petite chose : comme une petite école de théâtre de quartier…
Je ne voulais pas faire les choses en grand (je ne l’ai jamais voulu malgré beaucoup de propositions flatteuses et alléchantes !).
Et puis cela s’est installé progressivement, tout en gardant une forme associative pour permettre l’accès à ceux qui ne sont pas des « fils de… ».
Ensuite nous avons été conventionné par l’AFDAS qui finance les formations des intermittents du spectacle, etc, etc.
Aujourd’hui nous formons les journalistes audiovisuels, chroniqueurs, présentateurs, animateurs, concepteurs de programmes de flux.
Et en parallèle, tout en continuant cette formule, nous créons, avec le Studio École de France (qui est une école de radio au départ, de grande renommée) une 3ème année sanctionnée par un diplôme certifié.
L’Académie Audiovisuelle peut d’ailleurs compter sur ses success stories pour prouver la qualité de sa formation. Charlotte Namura (5 à 7 avec Arthur), Fiona Deshayes (MadMag), Monia Kashmire (Salut les terriens) ou encore Solène Chavanne (LCI), les talents sont nombreux. Est-ce aussi votre volonté de découvrir des talents ?
Oui aujourd’hui, nous avons dans anciens de l’école dans toutes les chaines. TF1 bien-sûr avec Charlotte Namura sur Téléfoot surtout et parfois dans Vendredi tout est permis, et bien d’autres, il y a des petites chaînes comme Non Stop People ou Star 24 ou ils sont presque une dizaine d’anciens étudiants de l’Académie Audiovisuelle à apparaître à l’écran.
Mais aussi France 2, France 3, France 4, Canal, NRJ12, LCI, etc, etc.
Tous ces jeunes n’attendent pas après moi pour avoir du talent, le talent ou le charisme, cela ne s’apprend pas ! Moi je leur apporte les techniques, les méthodes, les savoir-faire, les savoir-être… car le comportement compte aussi énormément (j’en ai une qui a attrapé la grosse tête récemment et, malheureusement, c’est la machine à perdre ).
S’ils possèdent déjà ce qui ne s’apprend pas, je regarde si je suis capable de leur apporter le reste !
Des talents nous en avons beaucoup sur casting.fr ! Avez-vous des conseils à donner à nos membres qui souhaiteraient se lancer à la télévision ?
Travailler, travailler, et aussi travailler ! Tout en restant soi-même, sans « jouer à l’animateur » !
Mes statistiques sont formelles : la plupart de ceux qui sont assidus, réguliers, travailleurs, arrivent à passer entre les mailles du filet. Il ne suffit pas d’être mignon ou d’avoir la tchatche pour faire de la télévision. Il faut maîtriser de nombreuses techniques. Aujourd’hui les castings sont précis et exigeants. Les productions ou les chaînes n’ont pas de temps à perdre. Il faut être rapidement opérationnel et apporter sa patte personnelle. On veut des personnalités, des gens étonnant, détonnants, pointus, experts en quelque-chose et dôles !
Il y a parfois un poste pour des centaines de candidats. Si mes étudiants gagnent les castings c’est parce qu’ils sont au point, parce qu’ils ont un truc qui les distingue de la masse, parce qu’ils savent se vendre, être présents sur les réseaux sociaux, mais pas n’importe comment. C’est pour cela que je leur apprends aussi le « Personal Branding ».
Pour faire de la TV il faut en rêver mais cela ne suffit pas. Celui qui réussit, c’est celui qui travaille.
Prenez un rêve et appliquez lui une méthode, vous en ferez un projet !
Et si vous souhaitez encore plus de partage d'expérience avec Richard Joffo, n'hésitez pas à participer gratuitement à la Master Class spéciale casting.fr à retrouver sur ce lien : http://bit.ly/2zN81D4