Sylvain Rolland, le chef d'orchestre de la Compagnie Alexis Gruss : un parcours sans bémol !
Sylvain Rolland, le chef d'orchestre de la Compagnie Alexis Gruss : un parcours sans bémol !
Bonjour Sylvain Rolland, vous êtes passionné de pop, rock, jazz, reggae et j’en passe, racontez-nous comment est née votre passion pour la musique ?
Il y a toujours eu de la musique chez moi, mes parents et leurs amis écoutaient tout le rock des années 60-70, ainsi que Stevie Wonder, Higelin, Lavilliers, ce qui a fait mon éducation. A 7 ou 8 ans, j’ai découvert des groupes comme Queen, Supertramp, etc… mais c’est avec un album d’ AC/DC, amené par un de mes oncles, que j’ai voulu devenir musicien.
On imagine que vous devez vous adapter à chaque représentation. Comment faîtes-vous pour harmoniser cet ensemble à chaque fois alors qu’il s’agit d’un spectacle vivant ?
Il y a beaucoup d’échanges entre les artistes de la piste et moi au cours du spectacle, beaucoup de regards de leur part pour m’indiquer des changements, des reprises, des modifications. Avec l’expérience, j’arrive à les interpréter correctement, enfin la plupart du temps ! Pour cela, je ne lâche jamais la piste des yeux, pour ne rien rater.
Votre travail de chef d’orchestre a de ça de différent que vous devez guider les musiciens tout en ayant l’œil sur la scène. Un véritable challenge, non ?
C’est vrai, mais c’est un challenge que je ne relève pas tout seul : les musiciens de l’orchestre sont tous aguerris, ils connaissent ma gestuelle, ce qui me permet de me concentrer sur la piste. Je sais que je peux compter sur eux pour me suivre, quels que soient les imprévus.
Comment définiriez-vous le métier de chef d’orchestre ?
En dehors du fait de diriger la musique (départs, arrêts, changements, etc…), c’est un métier de communication : je fais le lien entre les artistes et l’orchestre pour tout ce qui est mise en scène, et entre les musiciens eux-mêmes, pour entretenir un bon esprit au sein de l’orchestre.
Vous êtes un musicien polyvalent, un chef d’orchestre, on imagine un long parcours. Parlez-nous des étapes ? Votre formation a-t-elle commencée très jeune ?
J’ai commencé au CNR d’Amiens à l’âge de 7 ans, en classe de Percussions. Vers 10 ans, en parallèle, je me suis mis à la batterie et à la guitare. A l’adolescence, j’ai monté mes premiers groupes, j’ai fait du big-band. C’est après la fac que j’ai décidé de devenir musicien professionnel. J’ai fait du bal, joué dans plusieurs formations de tous styles, un parcours assez commun chez les musiciens.
Votre musique fait naître des émotions chez les spectateurs. Pensez-vous qu’elle éveille également des émotions chez les chevaux qui font le spectacle ?
Je ne sais pas ce que les chevaux ressentent précisément, mais je suis persuadé qu’ils sont attentifs à la musique. J’ai plusieurs fois eu l’impression que certains guettaient les changements de tempo de l’orchestre, pour anticiper le déroulement du numéro, comme s’ils connaissaient la partition par cœur !
Je pense aussi que la musique provoque une excitation chez eux qui rend leurs mouvements plus impressionnants et plus dramatiques, et qu’ils n’ont pas lors des répétitions, comme une motivation supplémentaire, en quelque sorte.
Il y a toujours eu de la musique chez moi, mes parents et leurs amis écoutaient tout le rock des années 60-70, ainsi que Stevie Wonder, Higelin, Lavilliers, ce qui a fait mon éducation. A 7 ou 8 ans, j’ai découvert des groupes comme Queen, Supertramp, etc… mais c’est avec un album d’ AC/DC, amené par un de mes oncles, que j’ai voulu devenir musicien.
On imagine que vous devez vous adapter à chaque représentation. Comment faîtes-vous pour harmoniser cet ensemble à chaque fois alors qu’il s’agit d’un spectacle vivant ?
Il y a beaucoup d’échanges entre les artistes de la piste et moi au cours du spectacle, beaucoup de regards de leur part pour m’indiquer des changements, des reprises, des modifications. Avec l’expérience, j’arrive à les interpréter correctement, enfin la plupart du temps ! Pour cela, je ne lâche jamais la piste des yeux, pour ne rien rater.
Votre travail de chef d’orchestre a de ça de différent que vous devez guider les musiciens tout en ayant l’œil sur la scène. Un véritable challenge, non ?
C’est vrai, mais c’est un challenge que je ne relève pas tout seul : les musiciens de l’orchestre sont tous aguerris, ils connaissent ma gestuelle, ce qui me permet de me concentrer sur la piste. Je sais que je peux compter sur eux pour me suivre, quels que soient les imprévus.
Comment définiriez-vous le métier de chef d’orchestre ?
En dehors du fait de diriger la musique (départs, arrêts, changements, etc…), c’est un métier de communication : je fais le lien entre les artistes et l’orchestre pour tout ce qui est mise en scène, et entre les musiciens eux-mêmes, pour entretenir un bon esprit au sein de l’orchestre.
Vous êtes un musicien polyvalent, un chef d’orchestre, on imagine un long parcours. Parlez-nous des étapes ? Votre formation a-t-elle commencée très jeune ?
J’ai commencé au CNR d’Amiens à l’âge de 7 ans, en classe de Percussions. Vers 10 ans, en parallèle, je me suis mis à la batterie et à la guitare. A l’adolescence, j’ai monté mes premiers groupes, j’ai fait du big-band. C’est après la fac que j’ai décidé de devenir musicien professionnel. J’ai fait du bal, joué dans plusieurs formations de tous styles, un parcours assez commun chez les musiciens.
Votre musique fait naître des émotions chez les spectateurs. Pensez-vous qu’elle éveille également des émotions chez les chevaux qui font le spectacle ?
Je ne sais pas ce que les chevaux ressentent précisément, mais je suis persuadé qu’ils sont attentifs à la musique. J’ai plusieurs fois eu l’impression que certains guettaient les changements de tempo de l’orchestre, pour anticiper le déroulement du numéro, comme s’ils connaissaient la partition par cœur !
Je pense aussi que la musique provoque une excitation chez eux qui rend leurs mouvements plus impressionnants et plus dramatiques, et qu’ils n’ont pas lors des répétitions, comme une motivation supplémentaire, en quelque sorte.