Mohamed et Oussama Allouchi : "La plus belle chose qui puisse nous arriver c’est de réussir là où les autres disent qu’on n'y arriverait pas"
Mohamed et Oussama Allouchi : "La plus belle chose qui puisse nous arriver c’est de réussir là où les autres disent qu’on n'y arriverait pas"
Bonjour Mohamed et Oussamah Allouchi, vous vous êtes tous les deux passionnés depuis que vous êtes jeunes pour le théâtre, et êtes également des metteurs en scène avec un parcours riche.
Racontez-nous votre histoire.
Mohamed Allouchi : Quand j'étais au lycée je faisais des activités sportive et je voulais faire une autre activité extra-scolaire. Il ne restait que le théâtre alors je me suis lancé dedans un peu par hasard. Peu de temps après avoir intégré l'activité, le metteur en scène trouvait que je ressemblais au prince dans une parodie de Cendrillon alors j'ai eu directement le premier rôle.
Oussamah Allouchi: Moi j'ai commencé à faire du théâtre après mon frère. Une fois qu'il a crée une troupe de jeune amateur, je me suis inscrit pour jouer avec lui dans le quartier ou on vivait à Bruxelles.
"Combattre les inégalités par le théâtre" est votre leitmotiv. Qu'est-ce qui vous a motivé à utiliser l'humour comme arme contre les maux de la société?
Mohamed Allouchi: J'ai reçu une éducation d'un jeune garçon de rue. Le théâtre m'amusait. C'est un espace ou les personnes vous écoutent. C'est venu au fur et à mesure du temps, à force de faire des petites scénettes défendant les injustices, je les parodiais automatiquement et ça faisait rire. Le quartier aimait et s'amusait en regardant mes scènes. Maintenant j'ai la chance d'avoir un public beaucoup plus large. C'est un beau moyen pour faire passer des messages qui me tiennent à cœur. Étant un fils d'immigré, je voulais rendre à travers mes textes, l'immigration comme étant un mouvement beau.
Oussamah Allouchi: Pour moi, je préfère rire des injustices plutôt que d'être un moralisateur. Il est mieux de mettre en avant les problèmes de la société par l'humour plutôt que de tomber dans la victimisation. L'humour est un beau moyen de souligner les problèmes que la société a.
En 2010 vous avez tous les deux fondé d'autres amis comédiens la compagnie "les voyageurs sans bagage". Pourquoi cette décision de se lancer en tant troupe sur scène?
Mohamed Allouchi: Au début nous sommes restés sur un petit réseau associatif avec un grand succès et un animateur radio sur Bruxelles, Issam Akel qui travaillait également dans l’événementiel, a voulu racheté le spectacle sur l'immigration pour en faire un spectacle de grand public. Nous n'avons pas voulu vendre la pièce alors nous avons collaborer. Il a fait parti de l'équipe pendant presque 5 ans et c'est lui qui a lancé l'idée d'élargir notre cercle et de jouer devant un grand public car notre spectacle en vaut la peine, que les personnes doivent voir et écouter ce que l'on a raconté. A l'époque, on avait une question qu'on se posait sur une question d'immigration et les voyageurs sans bagages. Nous voulions rendre hommage au livre de Jean Anouilh Le voyageur sans bagage, qui dans son histoire perd la mémoire et à son retour, essaie de reconstruire son identité car il a perdu tous souvenirs. Donc nous nous sommes appelé "Les voyageurs sans bagages" et depuis 2010 on a décidé de se professionnaliser.
Oussamah Allouchi: Moi personnellement j'avais envie de faire autre chose que du théâtre militant, comme la pièce démontrait. J'ai donc dit à mon frère pourquoi pas faire un classique, et vraiment approfondir l'histoire, pourquoi pas faire du Shakespeare, de faire quelque chose ou le public sera surpris.
En tant que metteurs en scènes, vous devez coordonner et gérer des comédiens. Quels sont les aspects de votre métier que vous apprécier le plus, et ceux que vous appréciez le moins?
Mohamed Allouchi: L'aspect chouette du métier est les moments qu'on a avec les comédiens et les débriefs qu'on fait avec eux après chaque passage sur scène. Quand ils évoluent ou quand ils échouent, cela reste un moment conviviale. L'aspect négatif c'est quand je dois me séparer d'une personne. C'est rare mais ça arrive parfois qu'il y ait une incompatibilité avec une personne et cela peut endommager le fonctionnement de la troupe.
Oussamah Allouchi: Ce que j'apprécie le plus dans ce métier ce sont les relations humaines qu'on peut avoir avoir une troupe, les travaux de groupe, etc. Je travaillais dans l’animation avec les enfants, donc pour moi les comédiens je les considère comme des enfants. Ce qui est le plus dur c’est de faire des remarques et leur façon qu’ils peuvent mal les interpréter. Faire des remarques sans blesser personne c’est dur.
Quels conseils donneriez-vous à nos membres qui portent, comme vous, un amour certain pour le théâtre, mais n’osent pas se lancer ?
Mohamed Allouchi: Mes conseils est en toute humilité. Nous voyons bien sur billetreduc des critiques affligeantes parfois même rabaissantes sur notre thématique de Shakespeare qui sont dur à entendre pour certains. Mais comme me disait mon père « Tu n’es pas critiqué si tu ne fais rien » Il faut faire des choses, oser, et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde. Il faut avancer et s’améliorer. Quoiqu’on fasse, il y aura toujours quelqu’un qui n’aimera pas ce qu’on fait. C’est pour cela qu’on doit avoir confiance en soi. Beaucoup de membres de notre troupe sont atteints par les critiques, mais mon frère et moi nous restons positifs avec une idée utopique : même dans la critique, on peut toujours y trouver du positif car il faut les accepter et travailler là-dessus.
Oussama Allouchi: Le meilleur conseil que je puisse donner est que : la plus belle chose qui puisse nous arriver c’est de réussir là ou les personnes disent qu’on y arriverai pas. Il faut oser se lancer. Il y a des milliards de personne sur terre, il y en a bien forcément un à qui on va plaire. Bien sûr il y une charge de travail importante, mais le plaisir est beaucoup plus grand.
Merci aux frère Allouchi de nous avoir accorder cette interview. Casting.fr vous souhaite encore plus de succès!
Racontez-nous votre histoire.
Mohamed Allouchi : Quand j'étais au lycée je faisais des activités sportive et je voulais faire une autre activité extra-scolaire. Il ne restait que le théâtre alors je me suis lancé dedans un peu par hasard. Peu de temps après avoir intégré l'activité, le metteur en scène trouvait que je ressemblais au prince dans une parodie de Cendrillon alors j'ai eu directement le premier rôle.
Oussamah Allouchi: Moi j'ai commencé à faire du théâtre après mon frère. Une fois qu'il a crée une troupe de jeune amateur, je me suis inscrit pour jouer avec lui dans le quartier ou on vivait à Bruxelles.
"Combattre les inégalités par le théâtre" est votre leitmotiv. Qu'est-ce qui vous a motivé à utiliser l'humour comme arme contre les maux de la société?
Mohamed Allouchi: J'ai reçu une éducation d'un jeune garçon de rue. Le théâtre m'amusait. C'est un espace ou les personnes vous écoutent. C'est venu au fur et à mesure du temps, à force de faire des petites scénettes défendant les injustices, je les parodiais automatiquement et ça faisait rire. Le quartier aimait et s'amusait en regardant mes scènes. Maintenant j'ai la chance d'avoir un public beaucoup plus large. C'est un beau moyen pour faire passer des messages qui me tiennent à cœur. Étant un fils d'immigré, je voulais rendre à travers mes textes, l'immigration comme étant un mouvement beau.
Oussamah Allouchi: Pour moi, je préfère rire des injustices plutôt que d'être un moralisateur. Il est mieux de mettre en avant les problèmes de la société par l'humour plutôt que de tomber dans la victimisation. L'humour est un beau moyen de souligner les problèmes que la société a.
En 2010 vous avez tous les deux fondé d'autres amis comédiens la compagnie "les voyageurs sans bagage". Pourquoi cette décision de se lancer en tant troupe sur scène?
Mohamed Allouchi: Au début nous sommes restés sur un petit réseau associatif avec un grand succès et un animateur radio sur Bruxelles, Issam Akel qui travaillait également dans l’événementiel, a voulu racheté le spectacle sur l'immigration pour en faire un spectacle de grand public. Nous n'avons pas voulu vendre la pièce alors nous avons collaborer. Il a fait parti de l'équipe pendant presque 5 ans et c'est lui qui a lancé l'idée d'élargir notre cercle et de jouer devant un grand public car notre spectacle en vaut la peine, que les personnes doivent voir et écouter ce que l'on a raconté. A l'époque, on avait une question qu'on se posait sur une question d'immigration et les voyageurs sans bagages. Nous voulions rendre hommage au livre de Jean Anouilh Le voyageur sans bagage, qui dans son histoire perd la mémoire et à son retour, essaie de reconstruire son identité car il a perdu tous souvenirs. Donc nous nous sommes appelé "Les voyageurs sans bagages" et depuis 2010 on a décidé de se professionnaliser.
Oussamah Allouchi: Moi personnellement j'avais envie de faire autre chose que du théâtre militant, comme la pièce démontrait. J'ai donc dit à mon frère pourquoi pas faire un classique, et vraiment approfondir l'histoire, pourquoi pas faire du Shakespeare, de faire quelque chose ou le public sera surpris.
En tant que metteurs en scènes, vous devez coordonner et gérer des comédiens. Quels sont les aspects de votre métier que vous apprécier le plus, et ceux que vous appréciez le moins?
Mohamed Allouchi: L'aspect chouette du métier est les moments qu'on a avec les comédiens et les débriefs qu'on fait avec eux après chaque passage sur scène. Quand ils évoluent ou quand ils échouent, cela reste un moment conviviale. L'aspect négatif c'est quand je dois me séparer d'une personne. C'est rare mais ça arrive parfois qu'il y ait une incompatibilité avec une personne et cela peut endommager le fonctionnement de la troupe.
Oussamah Allouchi: Ce que j'apprécie le plus dans ce métier ce sont les relations humaines qu'on peut avoir avoir une troupe, les travaux de groupe, etc. Je travaillais dans l’animation avec les enfants, donc pour moi les comédiens je les considère comme des enfants. Ce qui est le plus dur c’est de faire des remarques et leur façon qu’ils peuvent mal les interpréter. Faire des remarques sans blesser personne c’est dur.
Quels conseils donneriez-vous à nos membres qui portent, comme vous, un amour certain pour le théâtre, mais n’osent pas se lancer ?
Mohamed Allouchi: Mes conseils est en toute humilité. Nous voyons bien sur billetreduc des critiques affligeantes parfois même rabaissantes sur notre thématique de Shakespeare qui sont dur à entendre pour certains. Mais comme me disait mon père « Tu n’es pas critiqué si tu ne fais rien » Il faut faire des choses, oser, et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde. Il faut avancer et s’améliorer. Quoiqu’on fasse, il y aura toujours quelqu’un qui n’aimera pas ce qu’on fait. C’est pour cela qu’on doit avoir confiance en soi. Beaucoup de membres de notre troupe sont atteints par les critiques, mais mon frère et moi nous restons positifs avec une idée utopique : même dans la critique, on peut toujours y trouver du positif car il faut les accepter et travailler là-dessus.
Oussama Allouchi: Le meilleur conseil que je puisse donner est que : la plus belle chose qui puisse nous arriver c’est de réussir là ou les personnes disent qu’on y arriverai pas. Il faut oser se lancer. Il y a des milliards de personne sur terre, il y en a bien forcément un à qui on va plaire. Bien sûr il y une charge de travail importante, mais le plaisir est beaucoup plus grand.
Merci aux frère Allouchi de nous avoir accorder cette interview. Casting.fr vous souhaite encore plus de succès!
