Shukk

A la frontière des rêves, troisième projet de la Compagnie Sur le bout des doigts, est un spectacle bilingue en Français parlé et en Langue des Signes de Belgique Francophone. A la frontière des rêves est adapté de la pièce Kukunor ja unikuu, de Eero Enqvist, auteur finlandais. Deux soldats ennemis, un homme et une femme, gardent depuis 6 ans la frontière qui sépare leurs deux pays. Depuis qu’ils sont là, ils se sont adressé la parole quelques fois à peine – et uniquement le dimanche. Une nuit, Nor, la femme, se met à faire des rêves pour le moins étranges.

Texte Synospis : Un décor urbain, un arrêt provisoire de bus et un tas de cartons d’un SDF, un homme en tenue de ville et cartable en cuir, commence un récit personnel. Une histoire composée d’anecdotes d’adolescence et de pensées sur sa relation amicale avec un clochard des années septante. « Que deviennent les oiseaux en hiver, et où dispa­raissent les clochards ? » Grâce à leurs chiens respectifs, le garçon fit connaissance avec un clochard, Clovis. Ils entamèrent des discussions franches… Tel un ange gardien, le narrateur soutiendra maladroitement un SDF. Sous la forme d’un monologue entrecoupé de dialogues sur fond de décor sonores, un spectacle accessible à tous qui décrit bien le lien affectif voire mystique des gens de la rue avec leurs animaux de compagnie. Sur un plan plus didactique, on en apprend aussi sur les politiques de soutien aux SDF. Pour finir, on apprécie le lien amical et ludique qu’un enfant entretient avec un clochard. Une sorte de riche parenthèse philosophique. C’est sur cette simplicité que la pièce compte lancer un débat ré-humanisant les exclus de notre société.

Signé Célestine est une adaptation du roman « Le journal d’une femme de chambre », d’Octave Mirbeau, écrivain français, écrit en 1900. Le projet repose sur la valorisation de la personne handicapée au travers d’une production artistique et sur une volonté de réunir à la scène des acteurs sourds et des acteurs entendants. La langue des signes de Belgique francophone (LSFB) est reconnue en Belgique depuis 2003. Dans Le journal d’une femme de chambre, Octave Mirbeau donne la parole à Célestine, domestique intelligente et subtile. Lassée par la bourgeoisie parisienne, elle vient s’installer en Normandie, persuadée qu’elle y trouvera la quiétude qui lui a toujours manqué. Mais elle s’aperçoit vite que les maîtres sont pareils partout. Trouvera-t-elle une échappatoire?

« J’ai Faim » Petit carton sur le trottoir. Derrière le carton, une jeune femme : « Elle ». Devant Elle, derrière Elle, à côté d’Elle : lui, elle, elle, elle, lui… Passant et repassant. Anonymes. Parlent. Se parlent. Avec ou sans Elle. Défaisant ou refaisant le monde. Ce monde où, eux aussi, se savent en équilibre instable. Pour survivre, ils devront jeter l’autre – les autres – sur le trottoir. À condition qu’ils parviennent à sauvegarder les apparences. Et nous ? Si, demain, nous n’avions plus de voix ? Si nous devenions un corps muet sur le trottoir ?

Cinq jeunes hommes, éternels redoublants d’une école dépotoir, dérapent. La lassitude de leur routine et la colère qu’ils nourrissent envers les institutions dont ils se sentent otages, les poussent à commettre l’irréparable. Ils sont arrêtés puis confrontés aux autorités. Leur geste est considéré comme un acte de terreur. Une seule question demeure : « Pourquoi ont-ils fait cela ? ». Une heure de spectacle qui mène l’enquête, entre interrogatoires et flashbacks, entre rires, haine et larmes, entre besoin d’amour et pulsion (auto)destructrices.

C'est dans le cadre du premier Festival du Rocher que Le Théâtre sous les étoiles de Provence présente son partenariat avec les compagnies Divas et Dix Heures dans « Audience et Vernissage » de Vaclav Havel. Ancien président de la république tchèque et plusieurs fois candidat au prix Nobel de la paix, l'auteur décrit son parcours humain et artistique dans un mode cynique et cruel, mais aussi absurde et risible.…

Spectacle de music hall reprenant les textes des Frères ennemis.

Adaptation de "12 hommes en colère" jouée dans le cadre du festival Courants d'airs du Conservatoire Royal de Bruxelles

Puisque Pacarel attend d'un ami de Bordeaux qu'il lui envoie le ténor Dujeton, quoi de plus normal qu'il prenne pour tel le jeune homme venant de cette ville avec une lettre d'introduction de son ami ? Qu'il se presse de lui offrir un contrat avant de lire la lettre est normal encore, rien ne bouchant les oreilles ou l'entendement comme une idée préconçue, mais acheter chat en poche n'est pas prudent, surtout quand le « chat » en question aime mieux filer le madrigal que les airs d'opéra. Le résultat est un joyeux vaudeville en trois actes se succédant à la cadence endiablée qui a fait la gloire de Feydeau.

Master octroyé par le Conservatoire Royal de Bruxelles

Suicide … mode d’emploi Avec la lune comme témoin, agité et nerveux, il s’agrippe à la rambarde du pont. Prêt à la franchir ? À commettre l’irréparable ? L’irruption d’un quidam, tiré à quatre épingles, qui se décrit comme un suicidaire régulier, suspend son geste. Tout heureux de pouvoir partager son expérience et prodiguer des conseils, l’arrivant met à mal la patience de son compagnon. Le texte de notre compatriote Laurent Van Wetter se joue des différences. L’un est un bourgeois nanti, un patron, qui traîne une enfance douloureuse. Le second est un travailleur, plus terre-à-terre. Le premier est en permanence à la recherche de l’amour, l’autre vient de se séparer de son amie. Seule la volonté d’en finir semble être leur point commun. Petit à petit, leur dialogue va mettre à jour leurs souffrances. Ils se parlent, s’engueulent même, se confient. Les réflexions s’enchaînent, mélange d’absurde, d’humour et de vérités.

Dans un univers entre James Bond et les films policiers français des années 60-70, un tueur se retrouve seul pour nous conter l’histoire des 6 jours qui ont bouleversé sa vie. Epris d’une belle Française, il reçoit l’ordre de rayer un homme de la carte des vivants. Obnubilé par sa cible, il mènera un combat intrépide à travers le monde pour accomplir sa mission… Y parviendra-t-il ?

Depuis près de 10 ans : Formation continue d'escrime de spectacle, avec Me Jacques Cappelle, maître d'armes de renommée interniationale