Les secrets d'une carrière qui dure ? À l'occasion de ses 50 ans de carrière, la chanteuse et pianiste Marie-Paule Belle nous raconte ses anecdotes musicales

Les secrets d'une carrière qui dure ? À l'occasion de ses 50 ans de carrière, la chanteuse et pianiste Marie-Paule Belle nous raconte ses anecdotes musicales

Les secrets d'une carrière qui dure ? À l'occasion de ses 50 ans de carrière, la chanteuse et pianiste Marie-Paule Belle nous raconte ses anecdotes musicales

À l’occasion des 50 ans de carrière de Marie-Paule Belle, l’équipe de Casting.fr est partie à la rencontre de la pianiste et chanteuse si admirable par son talent et sa longévité. Comment se renouveler en permanence ? Qu’est-ce qui a changé entre sa fougue de jeunesse et la sortie de son dernier album “Un soir entre mille” en 2023 ? La passion, et d’autres précieuses clés dont l’artiste vous fait part dans cette interview exclusive.

Quel est votre premier souvenir lié à la musique ?

M.P.B : C'est celui de ma mère m'apprenant la position des mains sur le clavier. J'avais 3 ans et demi. C'est elle qui m'a donné mes premières leçons de piano. Après, j'ai eu un professeur particulier. Mais j'ai commencé grâce à maman qui jouait très bien du piano.

Depuis ce jour, vous êtes passionnée par la musique ?

M.P.B : C'est plus que passionnée. Concrètement, une maison sans piano, sans musique pour moi, c'est une maison morte. La musique fait partie de ma vie depuis que j'ai appris à parler.

On vous retrouvera en concert le 2 novembre prochain aux Folies Bergère. Vous interprétez les titres de votre dernier album “Un soir entre mille”, sorti en 2023. Parlez-nous de cet album.

M.P.B : C’est sans doute l'album le plus personnel que j'ai sorti en 50 ans de carrière. C’est l'album où j'ai enregistré le plus de chansons dont j'ai écrit les textes. Avant, quand j'enregistrais un album, je mettais une chanson par-ci par-là, avec mes propres textes et ma musique. C'est toujours moi qui ai écrit, mais j’y allais à pas de fourmis. Dans cet album, je me suis beaucoup plus livrée. 

Comment trouvez-vous cette inspiration ?

M.P.B : Je ne peux pas vous le dire, je ne la commande pas. Elle peut venir n'importe quand, n’importe où. Dans la voiture, avec des amis… Heureusement que sur l'iPhone il y a une application où l’on peut enregistrer. Quand j'ai une idée qui arrive, sans que je le décide moi-même, je peux l'enregistrer, la mettre en brouillon, et après la retravailler à la maison. 

Vous célébrez vos 50 ans de scènes cette année. Avez-vous un souvenir auquel vous êtes attachée en particulier ?

M.P.B : J'en ai plusieurs. Ce sont des moments magiques qui jalonnent une carrière, comme ma première à l'Olympia. J'avais tellement la trouille que j'ai vomi sur les pieds du directeur Bruno Coquatrix. Des petites anecdotes où j’étais très émue, comme la première fois que je suis partie en tournée avec Serge Lama, avec qui j'ai tourné pendant des années. C’est devenu comme mon grand frère aujourd'hui. Les premières dans les grandes salles à Paris sont toujours pleines d’émotion.

Avez-vous dû faire face à des défis lors de votre carrière ? Comment les avez-vous surmontés ?

M.P.B : J’ai pas tellement eu de défis. J'ai suivi mon chemin avec ce qui se présentait devant moi. Dans la notion de défi, il y a une notion de combat, de difficultés, d'obstacles à surmonter. Je dois dire que de ce côté-là, j'ai été très bien dirigée et inspirée. J'ai suivi mon petit bout de chemin comme les choses se présentaient et j'en suis arrivé où je suis à 50 ans de scène sans les voir passer.

Vous avez passé beaucoup d'auditions dans votre carrière ? 

M.P.B : J’ai eu la chance de ne pas passer de nombreuses auditions et d'être prise tout de suite quand je me présentais. Au début de ma carrière, il y avait ce qu’on appelait les cabarets dans la rive gauche. C'était des petits lieux comme les cafés-théâtres où les jeunes auteurs, compositeurs se présentaient pour être dans le programme des lieux. J'ai eu la chance d'être choisie tout de suite pour l'Écluse et l'Échelle de Jacob, les deux cabarets où ont débuté tous les grands noms de la chanson comme Brel, Barbara. Je m'étais présenté dans ces lieux-là parce que j'admirais ces personnes et ces artistes, et que je me disais "s'il y a une voie que je dois prendre", c'est celle-là. J'ai eu la chance d'être prise.

Auriez-vous un conseil pour les membres de Casting.fr qui souhaiteraient entrer dans le monde de la musique ?

M.P.B : Le conseil primordial que je leur donnerai, c'est d'être eux-mêmes et de ne pas chercher à éblouir ou séduire. Ce que l'on recherche, je pense aujourd'hui, c'est l'intensité de la sincérité. Être sincère, c'est déjà très difficile. Mais je pense qu'il faut se livrer, même si on risque d'être éliminé et déçu. 

Venez célébrer les 50 ans de carrière de Marie-Paule Belle en sa compagnie le 2 novembre prochain aux Folies Bergères. Casting.fr vous offre des places ici.

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