À la découverte de Van Session avec Livio Hans et Innocnt : Un road trip musical pour dénicher de nouveaux talents

À la découverte de Van Session avec Livio Hans et Innocnt : Un road trip musical pour dénicher de nouveaux talents

À la découverte de Van Session avec Livio Hans et Innocnt : Un road trip musical pour dénicher de nouveaux talents

Passionnés de musique, Livio Hans et Innocnt ont pris la route en van à la recherche de nouveaux artistes. Leur objectif : fédérer autour d’une passion commune et rencontrer des artistes partout en France. Une nouvelle aventure musicale pour l’un, le rappel de souvenirs d’enfance pour l’autre. Casting.fr a souhaité en savoir plus sur ce projet 100% made in réseaux sociaux appelé “Van Session”, qui pourrait bien être votre chance d'être repéré et de vous faire connaître sur Instagram et TikTok.

Livio et Antoine [Innocnt], bonjour ! Avant de parler de ce beau projet, revenons sur votre parcours. Livio, les téléspectateurs belges t’ont découvert en 2017 dans The Voice. Tu es également très actif sur les réseaux sociaux. Peux-tu nous parler de ton parcours musical ?

L.H : Quand j’étais petit, je chantais un peu avec ma sœur, mais ce n'était pas vraiment une passion. Un jour, une pote à moi qui joue de la guitare a chanté “No Diggity” version Ed Sheeran. Elle m’explique alors que ce n'est pas si compliqué que ça. De là, je récupère la guitare de ma tante et je me mets à en jouer. Un peu plus tard, je suis rentré en première année de kiné, et je me suis blessé. J’ai donc passé mes deux premières années de kiné à taffer dans ma chambre. Je chantais et je grattais grâce à des tutoriels YouTube. Puis un jour, alors que je travaillais dans un bar, j'ai entendu un gars que je connaissais dire que pour lui, et d'après ses parents qui travaillent dans la production, ce serait la dernière année de The Voice. Même si je n'étais pas prêt, ça m’a motivé à m'inscrire. Si c'était la dernière année, je ne pouvais pas louper ça. J’étais en troisième année de kiné mais je séchais les cours pour chanter dans la rue. Ça m'a permis de gagner de l'expérience et de faire des bonnes rencontres. J’ai terminé en demi-finale de The Voice Belgique. Suite à cette expérience, j’ai eu l’envie de produire moi-même. J’ai commencé à chanter pour des événements, et j'ai lancé un projet en indépendant en anglais, mais je faisais tout tout seul (visuel, mixage, mastering…). Pendant deux ans, j’ai tout arrêté pour me consacrer au sport et à mon autre passion, la vidéo. Je suis parti à Bali pendant 5 mois et je me suis dit : “Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ?”. La musique continuait de m'appeler, alors je suis rentré. J’ai commencé à poster sur les réseaux que je me remettais à la musique et Antoine m’a contacté. On avait déjà fait de la musique ensemble. C’est comme ça qu'on en arrive aujourd'hui à vouloir partir en van à la rencontre des artistes. 

Antoine, tu as également participé à The Voice en Belgique. D'où vient cette passion pour la musique ?

I : Mon père est chanteur. Il est Américain et habite aux États-Unis. J'ai donc toujours été dans la musique. Tous les étés, j'allais aux États-Unis pendant 3 mois et je tournais avec lui. Les tournées qu'on faisait n'étaient pas forcément de très grandes tournées. Il gagnait bien sa vie avec la musique, mais ce n'était pas non plus une star. Il m'a vraiment montré le monde de la galère, de la musique, et j'en suis tombé amoureux. On était dans un van avec deux gros chiens, et on faisait le tour des États-Unis. À 16 ans, j'ai participé à The Voice en Belgique. Je suis arrivé en quart de finale. J'ai ensuite continué les études en essayant de trouver ma voie. Quelques années plus tard, j'ai signé avec un label à Paris. On lance désormais le projet avec Livio pour retourner à l’essentiel : la musique, avec un van, à la rencontre des artistes.

Une belle amitié qui se concrétise en musique. Comment est né ce projet Van Session ?

L.H : Il y a environ un mois, j'ai participé à une résidence artistique où on dormait tous sous une tente. J'avais une voiture avec une tente de toit grâce à une collaboration avec Poppy. En repartant de là, je me suis dit que c'était vraiment sympa comme expérience. On était plein d'artistes, et on s'est lancé un défi : créer une chanson en huit heures, puis la clipper. J’en avais marre de faire de la musique tout seul dans mon appartement. J'avais envie de partir au contact des autres. J'ai commencé à en parler avec Antoine, qui a tout de suite été partant. J’avais d’office l’idée de faire de la musique dans un van pour ne pas arriver chez les gens et poser nos studios.

Pour tous les chanteurs, chanteuses, musiciens et musiciennes intéressés, en quoi consiste le concept de Van Session ?

I : Le projet est relativement simple : on fait un tour de France en van studio. On vient chez vous, et on fait du son avec vous.

L.H : C'est une petite télé-réalité qu'on essaye de mettre en place avec nos moyens indépendants et restreints. On veut rencontrer des artistes, faire de la musique et passer un bon moment.

I : Et se donner un petit coup de boost de visibilité aussi !

Vous présentez votre projet comme étant une télé-réalité. Pourquoi ?

I : On va vraiment montrer tout notre lifestyle, de A à Z. Pendant le trajet, on va être très transparents sur ce qu’il se passe. On se lancera aussi des défis donnés par le public de temps en temps, histoire de mettre un peu de piment. On a analysé les différentes télé-réalités, comme The Voice, Love is Blind, Next…

L.H : Oui, on avait pensé à Next [rires]. C'est trop chouette de faire un entretien et de garder le meilleur musicien, mais on ne voulait pas avoir ce côté injuste. On a envie de connecter avec des gens dans la vraie vie, on a envie de faire de la musique et on a besoin de visibilité. L’aspect télé-réalité, c'est l'aspect visibilité parce que quand tu réfléchis, The Voice, si tu enlèves les sièges qui se retournent, il n’y a pas de tension. Si nous on dit “Coucou, on a fait des chansons avec des gens qu’on ne connaissait pas”, ce n’est pas tendu. En revanche, si on explique qu’on ne connaissait pas les artistes et qu’au final on doit écrire une chanson en un jour et qu’on a la contrainte de bouger de ville, là il y a une histoire. L’humain est attiré par le challenge.

Est-ce qu’il y a une sélection des artistes au préalable ?

I : Premièrement, c’est la communauté qui choisit. En fonction de ça, si on voit que c'est un artiste inatteignable ou qui n’est pas disponible, on prendra quelqu'un d'autre dans la liste.

L.H : À l’époque sur TikTok, je faisais un challenge de traduction de chansons. C’était par exemple “traduis la dernière chanson d’Inoxtag en vietnamien”, et les gens commentaient la prochaine chanson qu’ils voulaient voir traduite. Celle qui avait le plus de likes l'emportait. On veut essayer de fonctionner sur le même système. Peut-être que les gens vont taguer Céline Dion [rires].

Qui finance ce projet ?

I : On n'a aucune subvention. On a eu un prix avec le van, qui est sponsorisé. Pour le reste, on fait tout nous-mêmes.

L.H : Je suis vidéaste, monteur et créateur de contenu. Du coup, on se charge de créer notre propre contenu.

Où pourra-t-on suivre cette aventure ?

I : Tous les épisodes vont être en collaboration sur nos deux pages Instagram et TikTok.

L.H : On aimerait peut-être bien tenter YouTube aussi, mais une chose à la fois.

Un conseil pour les membres de Casting.fr qui souhaitent se lancer dans la musique ?

I : Ne le faites pas [rires].

L.H : Il y a beaucoup d'artistes qui prennent un peu ce rôle de victime et disent que le monde de la musique est dur. Je pense qu'aujourd'hui, il faut vivre avec son temps. Essayez de comprendre comment des artistes qui viennent du même milieu que vous, donc qui ont accès aux mêmes choses que vous (Internet, un téléphone…) ont réussi. Essayez de vous baser sur les artistes qui ont percé ces dernières années et de comprendre ce qu'ils ont fait pour percer. Qu'est-ce qui fait que les gens aiment un artiste ? Ce n’est pas juste sa musique, c'est aussi tout ce qu'il y a autour. Qu’on le veuille ou non, soit tu fais de très très bonnes chansons et tu dois pas t’embêter à faire de la communication sur les réseaux sociaux, soit tu fais un mix des deux, soit tu fais des mauvaises chansons et tu es influenceur et les gens les regarderont quand même. À un moment, les gens se lient à toi. Aujourd'hui, la meilleure manière qu'on ait trouvée, c'est avec les réseaux sociaux.

I : Je dirais aussi qu’en premier, il faut vraiment travailler la musique. Écoutez les critiques de tout le monde, mais tout en vous faisant confiance. 

L.H : Je rajouterais quelque chose d’important. C'est bien de faire sa musique, mais postez-là ! Les algorithmes sont des baromètres qui te disent quoi faire. C'est la quantité qui fait la qualité.

Pour suivre ou participer aux Vans Sessions de Livio Hans et Innocnt, rendez-vous sur leurs comptes Instagram @liviohans et @notsoinnocnt.

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